Pourquoi Soum de Toy ?
L’association Soum de Toy a pour but d’offrir aux femmes un espace temps d’une semaine leur permettant de faire le point sur elles-même, de rencontrer et d’échanger avec d’autres femmes atteintes de la même pathologie.
L’idée est de leur permettre de reprendre confiance en elles et de s’ouvrir aux autres en réalisant qu’elles ne sont pas seules à traverser des moments difficiles.
Nous leurs donnons du temps pour se poser et pour lâcher prise afin qu’elles retrouvent leur corps, tout en les accompagnant dans ce passage entre l’imminence des traitements et leur nouvelle vie.
Nos séjours sont aussi le moyen de s’éloigner du cercle familial et/ou professionnel pour se concentrer sur soi-même.
L’émulation créée par le groupe est aussi une composante essentielle du dépassement de soi.
L’origine de Soum de Toy : une histoire de femme(s) !
Francine CAZADE-SALLES est à l’origine de l’association Soum de Toy pour laquelle sont organisés et coordonnés les séjours. Aidée par Christine, Geneviève, Franc, Xabi, Sylvie, Mireille, Marc, Michelle, Frédéric, Léo, Patricia, Lydie, Céline, Aline, Nadette, Pierre, Alexis, Martine, Alain, Coco, Gareth, Laurent, Jérôme et bien autres encore…, à porter ce projet pour les femmes, elle croit à l’évidence d’une vie plus riche et plus sereine de l’après cancer du sein !
Voici comment comment elle a transformée son histoire de femme en une histoire de femmes !
Décembre 2011, le couperet tombe : cancer du sein ! Je ne comprends pas pourquoi, je suis perdue… Qu’ai-je fait ? Tout va bien pourtant : 54 ans, cadre commerciale, la famille, les amis, les hobbies… Et puis tout s’enchaîne : l’opération, les traitements, la peur, l’angoisse… Je reprends au plus vite mon travail pour me sentir normale ; à mi-temps d’abord puis à plein-temps. C’est alors le moment choisi pour l’annonce de mon licenciement ! Patatras, ça recommence : la peur, la culpabilité, l’angoisse… Et puis un rayon de soleil : LA rencontre, le hasard ! Dans un lieu, un nid, un cocon où je vais vivre pendant une semaine avec d’autres femmes (même pathologie, même combat, mêmes peurs, mêmes doutes), je vais être guidée par un petit bout de femme avec toute son équipe. Elle va toutes nous convaincre que nous sommes des “championnes” mais cet endroit est dans les Alpes. Un peu trop loin pour moi, je réalise aussi que cette initiative est aussi un peu trop unique en France. Et c’est ainsi qu’on me met au défi de proposer aussi ce concept dans mes Pyrénées, ces montagnes qui m’ont tant aidées à surmonter les difficultés ! Naturellement, on passe de la simple idée à l’écriture du projet et à sa présentation, toujours ponctuée de rencontres simples et belles ! L’organisation est faite, les contacts sont pris, maintenant manquent les budgets… Alors il faut en parler, expliquer encore et encore pour convaincre que passer plusieurs jours entre femmes loin de tout dans un environnement magnifique, dénuées de jugement et de tabou, va permettre de pouvoir se raconter, s’écouter, échanger, pour ne penser qu’à nous et nous laisser porter par des gens plein de force et d’empathie pour nos corps abimés afin de reprendre goût à bouger. Tout cela dans un unique but : provoquer LE déclic ! Celui qui permettra de franchir une nouvelle marche et de continuer à avancer, différemment sûrement, mais boostées, gonflées à bloc, avec de nouvelles amies et tout en étant sûres et certaines de ce que nous ne voulons plus subir : loin le cancer !<span class="su-quote-cite">Francine Cazade-Salles (Organisatrice et coordinatrice)</span>